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imageInteractions Santé - Septembre 2021


Coéducation des ados : « La cohérence, c'est ce qui permet de construire un sens commun à partir de contributions différentes »

"Coéduquer, c’est donner ou recevoir une éducation en commun", d'après le Larousse du XXème siècle (édition 1928).
Parents, copains, enseignants et bien d'autres, toutes les personnes qui côtoient un adolescent au quotidien sont en ce sens des coéducateurs potentiels. Pourquoi et comment mutualiser, partager et se mettre en lien pour favoriser le bien-être et pour le mieux grandir des adolescents ?

Entretien avec
Frédéric JESU, pédopsychiatre de service public, consultant et formateur
Catherine HURTIG-DELATTRE, chargée d’étude au Centre Alain Savary, Institut Français de l’Education / ENS de Lyon


Depuis son entrée dans les textes de loi en 2013, la coéducation est assez présente en école primaire mais très peu au collège. Comment l’expliquez-vous ?

Catherine Hurtig-Delattre

Une première raison est liée à l'âge des élèves : à l’adolescence, il y a un besoin légitime de distance entre le jeune et sa famille, entre le jeune et les autres adultes du collège. La mutualisation entre adultes est ainsi plus difficile. Et à la différence du collège, la présence physique des parents au quotidien en maternelle et primaire permet aussi d’avoir une vision beaucoup plus globale de l'enfant élève

Mais c’est surtout une question structurelle, liée à la façon dont est pensée l'institution scolaire, avec une division des professionnels au collège et au lycée. D'un côté les personnels de « la vie scolaire » sont chargés de la vie quotidienne et de la relation avec les familles. Les enseignants, eux, transmettent des savoirs disciplinaires et ne rencontrent les familles qu’autour des résultats scolaires. Et cette division rend plus complexe le processus de coéducation.

Frédéric Jésu 

La coéducation, historiquement, implique les enfants et les jeunes, et pas seulement les adultes. De ce point de vue, et avant la loi d’orientation sur l’école de 2013, il y avait déjà de la coéducation dans l’air, avec trois lois de 2002* qui ont introduit les notions d'information et de participation du jeune dans les champs sociaux, sanitaires et familiaux. Une réforme du Code civil, notamment, a clairement établi que les deux parents disposent de l'autorité parentale et qu’ils doivent associer leur enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

Mais à la différence de l'école primaire, il n'y a pas de projets d'établissement véritablement intégrés dans le projet éducatif de territoire, ni de démarche coéducative promue à un niveau institutionnel. Et je rejoins ce que disait Catherine, au collège, l'éparpillement des acteurs et de leurs emplois du temps fait qu'ils se rencontrent très peu. La vie scolaire gagnerait à être développée autrement, en intégrant mieux notamment les foyers de collégiens dont on parle peu.

Par ailleurs, et à la différence de l'école primaire, les temps libres éducatifs sont peu structurés pour les adolescents, voire pas du tout. Il n’y a quasiment pas de politiques locales concertées sur les temps libres à l'âge du collège et du lycée.

Et enfin, à cet-âge-là, il y a une difficulté accrue de gestion pédagogique et éducative du corps et des affects des adolescents qui sont en proie à beaucoup de remaniements.

La coéducation n’est-elle pas une vision idéalisée de la cohérence éducative, partagée par quelques-uns et éloignée de la réalité de terrain ?

Frédéric Jésu

La coéducation, ce n’est pas une utopie ou un pur concept. C'est une pratique concrète, mise en œuvre et vécue au quotidien. D'ailleurs, beaucoup de gens font de la coéducation sans le savoir ! Les chauffeurs de cars ou les personnels de restauration scolaire, par exemple, n'ont pas conscience qu’ils contribuent de fait à une démarche coéducative.

D'autres acteurs, parce qu'ils interviennent simultanément ou successivement dans différents espaces-temps de l'éducation, sont amenés à réfléchir aux passerelles et à la cohérence entre ces espaces-temps. La cohérence éducative résulte d'une volonté méthodologique de ces acteurs.

Il y a aussi une éthique de respect et de responsabilité partagée envers les enfants, qui peut être mise en oeuvre dans tous les milieux, tous les quartiers, tous les environnements socio-culturels. La cohérence, ce n'est pas l’homogénéité ou la continuité coûte que coûte, c'est ce qui permet de construire un sens commun à partir de contributions différentes.

Catherine Hurtig-Delattre

Je rejoins cet implicite de la coéducation, dont l'enfant ou le jeune est au fond conscient : il constate que son père, sa mère, son enseignant, sa nounou, la boulangère, ses copains... lui disent des choses qui vont dans le même sens ou dans des sens différents.

Il s'agit donc d'une porosité spontanée, toutefois davantage observable chez les jeunes enfants : par exemple quand un parent récupère son enfant chez l'assistant.e maternel.le, un échange se fera spontanément sur les petits événements de la journée. C'est de la coéducation, qui n'a pas besoin d'être théorisée. 

La démarche de mise en commun est plus ou moins souhaitée par les adultes, avec parfois un phénomène de cloisonnement, notamment dans les milieux enseignants, guidés par un principe "d'école sanctuaire". Mais il y a des avancées notables : on le voit dans l'évolution des instructions officielles, dans l'accroissement des demandes de formation. Nos ouvrages par exemple génèrent un écho favorable. Quand j'ai commencé à m'intéresser à ce sujet, il y a trente ans, j'étais dans un désert, parfois même en conflit avec des collègues enseignants qui ne comprenaient pas où je voulais en venir avec cette idée d'écouter les parents, de se parler, etc. Aujourd'hui, même si cela reste difficile, même s'il y a des résistances, c'est une idée qui a vraiment fait son chemin.

Que peut-on faire concrètement au collège pour favoriser la coéducation ?

Catherine Hurtig-Delattre

La chose principale à faire serait d'investir les dispositifs qui existent déjà pour les élèves :  les foyers de collégiens, les réunions des délégués, l'heure de vie de classe… ces instances-là dans lesquelles les élèves peuvent exercer leur droit à la parole, mais qui sont en réalité très peu investies de manière démocratique.

Sur les questions d'orientation également, pour lesquelles les parents sont obligatoirement consultés, on constate qu’il y a malheureusement encore trop peu de démarche réellement coéducative.

Et enfin il y a la gestion des dysfonctionnements comportementaux, pour laquelle les règlements intérieurs prévoient des sanctions : avertissement, exclusion temporaire, passage en conseil de discipline… Un énorme chantier partenarial est à ouvrir, avec l'élève concerné et ses parents autour de la table ronde coéducative, pour chercher ensemble, au-delà de ces comportements qui perturbent la vie collective, comment il est possible d’aider le jeune qui est derrière l'élève. Malheureusement, pour l'instant, les choses ne sont envisagées qu’en termes de "paix scolaire". Or le prix de cette paix scolaire, c'est l'exclusion du perturbateur, en oubliant que son acte est un symptôme porteur d’un message, et souvent révélateur de dysfonctionnements du côté de l'institution elle-même.

Deux acteurs sont pivots sur la question de la coéducation au collège : le conseiller principal d'éducation (CPE), qui a une vision d'ensemble sur les élèves de l'établissement et qui est en charge d’accueillir les nouveaux arrivants en 6ème, et le professeur principal, qui assure une relation avec chaque élève, coordonne l'équipe enseignante de la classe et peut mettre en œuvre le lien avec les familles. Le rôle des parents délégués est également sous-exploité. Il faudrait tisser davantage de liens entre le professeur principal et les parents délégués, dans la préparation du Conseil de classe par exemple.

Frédéric Jésu

Dans un de mes livres, j’ai décrit ce qui se passait dans un collège "ordinaire" du sud-ouest de la Picardie, à Beaucamps-le-Vieux : le principal de cet établissement a réussi à motiver son équipe. A partir de la découverte du musée d'Amiens, ils ont complètement bouleversé la représentation que les jeunes avaient d'un musée, de la peinture, de leur propre accès à la culture.

Mais dans un premier temps, les professeurs ont observé que beaucoup de jeunes ne savaient pas comment traverser la route à un feu rouge. Ces jeunes n'étaient jamais sortis de leur environnement rural : donc si on n'a pas ce genre de réalité en tête, beaucoup de choses nous échappent. Ensuite tout un travail a été fait pour que les jeunes s'intéressent à leur propre créativité, qu’ils perçoivent leurs productions graphiques comme intéressantes, à valoriser auprès de leurs parents, et faisant partie de leur scolarité. Mais pour cela, il a fallu que le principal sorte de son établissement et s'intéresse aux réalités de son territoire, à ses difficultés mais aussi à ses ressources. Le sens des apprentissages s’inscrit en effet autant à l'extérieur du collège qu'à l'intérieur. 

Pour moi, l'idéal est de promouvoir la participation, l'expression et la coopération des jeunes. Et donc de les rendre acteurs de la conception, de la mise en œuvre des différentes composantes de leur éducation scolaire, familiale et pendant les temps libres.

Comment préserver les frontières entre parents et professionnels de l’éducation, dans la reconnaissance du rôle et des compétences mutuelles ?

Catherine Hurtig-Delattre

Même si l'on constate des avancées, il y a selon moi davantage de cloisonnements que de décloisonnements aujourd'hui. Les mondes professionnels restent encore bien séparés. Le principal risque est le manque de reconnaissance : on a surtout besoin de se connaître les uns les autres pour se reconnaître dans nos places respectives.

Cette question de la reconnaissance est centrale. Je suis très attachée au concept de parité d'estime : c'est par ce travail de reconnaissance mutuelle que chacun pourra respecter les domaines de compétences de l'autre. Mais cette reconnaissance doit passer par une connaissance, un effort de compréhension de la logique de l'autre, non par un éloignement au nom du respect des frontières.

Frédéric Jésu

Ce ne sont pas les frontières qu'il faut préserver, mais la coexistence pacifique des diversités et la richesse potentielle de leurs apports respectifs. L’enjeu c'est donc moins de séparer des territoires par les frontières que de les fédérer et de les mobiliser pour une cause commune. C'est un peu comme la question de la construction difficile de l'Union Européenne : pour coéduquer, comment fédérer et mobiliser des territoires diversifiés, tout en gardant une possibilité de circulation profitable à l’enfant ?

N’y a-t-il pas un risque de creuser un écart entre des parents parfois intrusifs et ceux qui sont les plus éloignés du système scolaire, et qu’on entend peu ?

Catherine Hurtig-Delattre

C'est une question récurrente ! On pourrait répondre qu'en effet, cela creuse les écarts. Certains chercheurs tels que Pierre Perrier et Xavier Conus, à travers leurs enquêtes auprès de parents dits "éloignés de l'école", parlent de « stigmatisation accrue ». Ils alertent sur le risque d'une "assignation à la coéducation" qui stigmatiserait encore plus ces parents "que l’école éloigne" et cultiverait une connivence avec ceux qui maîtrisent les codes scolaires.

Du côté du terrain, je sais que de nombreux professionnels tentent de prendre le contre-pied de cette vision : les parents dits "éloignés" sont des parents que l'école doit apprendre à accueillir et à écouter. Et les parents intrusifs, ce sont des parents curieux, qui demandent plus d'information et d'implication. Tous doivent avoir une place : c'est à l'école de proposer cette place.

La demande des parents est variée : l’école doit respecter le droit du parent à choisir à quelle distance il se place. Certains souhaitent rester un peu loin de l’école et d'autres s'intéresser en détails. Je crois surtout que l'école renvoie à un parent idéal, qui doit être ni trop près ni trop loin et que les parents sont très mal à l'aise dans cette forme d'assignation.

Concernant les parents dits "éloignés", je pense aussi que l'école ne s'appuie pas assez sur les parents engagés. Parmi les parents de milieux populaires ou a priori éloignés des codes de l'école, beaucoup s'engagent dans des associations de quartier ou des associations communautaires. Ils connaissent une forme d'engagement citoyen mais, pour eux, les codes d'un conseil d'école ou d'administration sont incompréhensibles ! Pourtant ces parents-là, grâce au bouche-oreille dans le quartier, vont devenir des ambassadeurs de l'école auprès de ceux qui ne viennent pas. Il faut s'appuyer sur ces parents-pivots qui n'ont pas les codes mais qui ont l'envie, la force.

Bien sûr, malgré les efforts, il reste certains parents "invisibles". Je crois que l'école peut alors passer par les partenaires de quartier, qui connaissent souvent mieux ces familles-là que les établissements scolaires. Finalement, si l'école donne davantage la parole à chacun avec sa logique et non pas en l'assignant à la logique scolaire, on peut faire du chemin.

Frédéric Jésu

On peut en effet faire un reproche de consumérisme aux parents qui se soucient, maladroitement ou agressivement parfois, du fonctionnement d'un service public qu’ils cofinancent. Mais s’ils demandent des comptes, c’est surtout parce qu'ils espèrent beaucoup. Toutes les catégories sociales attendent beaucoup de l'école publique. Mais cette intrusion-là, qui a du sens lorsqu'elle est le signe d’un intérêt actif, ne doit pas devenir un moyen de pression ou d'oppression vis-à-vis des enseignants.

Du côté des parents dits "éloignés" du système scolaire, et qu'on entend peu, on sait bien qu'historiquement, c'est le système scolaire qui s'est éloigné de ces parents-là, à tel point qu'il finit par ne plus les entendre. Il fut un temps où les enseignants vivaient dans les villages ou les quartiers où étaient installées leurs écoles. Le respect tout particulier dont bénéficiaient les enseignants à cette époque n’a aujourd’hui plus beaucoup de support pour se manifester.

Il y a bien un risque de pervertir l’idée de coéducation si on la réduit à une sorte de prescription, sous des apparences bienveillantes, faites à ces seuls parents dits "éloignés" de l'école. La coéducation doit rester selon moi une idée généraliste, républicaine, citoyenne, un objectif de mise en commun et de partage.

Alors comment réduire les écarts entre ces extrêmes, entre le parent consumériste agressif et le parent dit "démissionnaire" ? On pourrait encourager leur rencontre, leurs échanges, leur coopération et favoriser leur pouvoir d'agir, pas seulement dans les espaces et les temps de l'école mais aussi dans leur quartier, leur environnement, dans le cadre d’associations de proximité (sportives, culturelles, environnementales…). Car ces "parents d'élèves" sont avant tout des parents à temps plein, des habitants, des travailleurs, des citoyens. 

Le mieux que les parents ont à faire, c'est aussi de se rencontrer en dehors de l'école pour parler de l'école, en y invitant des enseignants, des CPE, des infirmières scolaires… Ce n'est pas une idée abstraite, ce sont des choses que j'ai vécues et expérimentées depuis une vingtaine d'années dans plusieurs villes que j’ai accompagnées en tant que consultant, et aussi en tant que militant et acteur des centres sociaux et culturels de ma ville.

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile avec un rapport complexe au monde des adultes : comment donner envie aux adolescents de participer à la triangulation adolescents / parents / professionnels éducatifs ?

Frédéric Jésu

Reconnaître l'adolescent comme sujet actif d'une triangulation ados /parents / professionnels, et non pas comme l'objet d'un dialogue entre adultes, est déjà un progrès !  Examinons chacun des trois sommets du triangle.

  • L’adolescent : pour pouvoir échanger avec lui, il faut s'intéresser également aux groupes dans lesquels il est investi, les groupes de pairs auxquels il s’affilie physiquement au collège, au lycée et dans ses activités de loisirs.
  • Les parents : en revenant à la définition de l'autorité parentale, il faut vraiment être attentif au fait qu'il y a deux parents, même si l'un des deux s'efface ou se laisse effacer ! L'adolescent a besoin que le pôle parental soit incarné par ses deux parents, à plus forte raison lorsque ceux-ci sont séparés.
    La parentèle, c'est aussi les grands-parents, les oncles, les tantes… bref la famille élargie, qui peut avoir des fonctions de conseil, de sécurisation, de transmission, autant d’influences éducatives complémentaires, et généralement bienveillantes, et appréciées comme telles à cet âge. Les parents des copains et copines sont aussi parfois des références alternatives importantes pour les jeunes, et sur lesquelles il peut y avoir un transfert affectif inattendu et souvent peu connu. S’intéresser au réseau relationnel des parents, c’est donc s’intéresser au collectif des adultes présents et mobilisables dans la vie quotidienne du jeune.
  • Les professionnels de l'éducation : pendant le temps scolaire et les temps libres, ils peuvent être des sources de repères et d'inspiration pour les adolescents. Il y a aussi tous les professionnels non éducatifs qui vont contribuer à éclairer le parcours d'orientation du jeune, en matière de santé, de sexualité, de loisirs, de choix d'études et de formation, d'engagement citoyen.

    Plus qu’un triangle, il s’agit donc plutôt d’une table ronde ! Une table ronde coéducative qui s’avèrera pertinente aux yeux de l’adolescent si elle l’associe véritablement au choix des questions à aborder puis à la mise en œuvre et à l'évaluation des décisions qui le concernent, sans le rendre seul décisionnaire pour autant. Il n'y a pas plus exigeants sur le plan de la formalisation des concertations et des délibérations que les adolescents, qui repèrent tout de suite les éventuels vices de forme. Alors montrons-nous vertueux à ce sujet, et à leur égard !


Propos recueillis par Anne Demotz, IREPS ARA.
Entretien réalisé pour la lettre Interactions Santé,  IREPS ARA, septembre 2021.

* Lois de 2002 :
- La loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale, qui met en place dans les établissements sociaux et médico-sociaux, plusieurs instances de participation des usagers, les enfants et les parents.
- La loi du 4 mars 2002 relative à la démocratie sanitaire qui introduit la notion d'information et de consentement du jeune, à partir d'un certain âge, aux soins qu'on lui propose et prodigue, et qui ouvre des perspectives de coéducation pour la santé.
- Et surtout une réforme de l’article 371-1 du code civil, le 4 mars 2002 également, qui établit très clairement que les deux parents disposent de l'autorité parentale et qu’ils doivent associer leur enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.


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Frédéric Jésu et Catherine Hurtig-Delattre



Frédéric JESU

Consultant et formateur en politiques sociales, familiales et éducatives locales, et ex-pédopsychiatre de service public, Frédéric Jésu est administrateur de la Fédération de Paris des Centres sociaux et socioculturels et vice-président de l’association Espoir-CFDJ.
Il est auteur, notamment, de :

  • « Coéduquer – Pour un développement social durable », Dunod, 2004.
  • « Agir pour la réussite de tous les enfants », Editions de l’Atelier, 2016.
  • Avec Jean Le Gal, « Démocratiser les relations éducatives – La participation des enfants et des parents aux décisions familiales et collectives », Chronique Sociale, 2015.

Catherine HURTIG-DELATTRE

Ex enseignante en école élémentaire et maternelle, coordinatrice d'un Réseau d'éducation prioritaire et formatrice associée à l'IUFM/ESPE de Lyon, Catherine Hurtig-Delattre a rejoint l'équipe du Centre Alain Savary à  l'Institut Français de l'Education, elle est en charge du dossier "école-famille".
Elle est auteure de :

  • "Restaurer le goût d'apprendre/ chronique d'une année avec ces enfants qu'on dit "terribles", Paris, L'Harmattan, 2004.
  • "La coéducation à l'école, c'est possible ! ", Lyon, Chronique sociale, 2016.
  • "Vous avez dit coéducation ?", Cahiers pédagogiques 2020.